Inspirez, expirez : le yoga va vous apaiser !

Vous croyez que le yoga, c’est une performance physique ? Vous faites fausse route, c’est avant tout un parcours intérieur qui vous permet de faire le lien entre votre corps et votre esprit. Alice est professeur de yoga, et elle vous explique quels sont les bienfaits de sa pratique. Allez, on s’installe confortablement, on prend une profonde inspiration, et on écoute ce podcast.

Inspirez, expirez : le yoga va vous apaiser !

Parole d'expert : Alice, professeur de yoga, thérapeute en ayurvéda

Alice est prof de yoga et elle aime dire que le yoga, c'est un cheminement. Évidemment, il y a autant de chemins que de pratiquants. Alors pour trouver sa voie, Alice nous ouvre la porte de ses cours en podcast pour apprendre à s'écouter, se recentrer.

Proposée par Fresney. Alors, je m'appelle Alice, j'ai 34 ans et je suis professeur de yoga et thérapeute, en arriver là. Alors, le yoga, c'est une pratique, une philosophie au sens plus global, une philosophie parce qu'il y a différentes formes de yoga.

Mais en sanscrit, le yoga veut dire union. Point final du yoga, c'est d'unir le corps et l'esprit, d'atteindre une sorte de plénitude et d'élévation de conscience. Donc, le yoga regroupe plusieurs formes. Celle la plus connue, celle que j'enseigne notamment, c'est la pratique physique du yoga, des postures, de la sanha, de la respiration qu'on appelle le Kanyama à

la méditation. Et le chemin se fait pour tout le monde. Et même si aujourd'hui j'enseigne, j'ai moi même mon chemin, ma pratique, ma propre évolution. Et dès que j'ai des difficultés à surmonter des émotions un peu lourdes, tout de suite, si je reviens dans la pratique, ça va me permettre de lâcher.

Prise et yoga sont assez assez multiples. En fait, ça agit sur différentes sphères et c'est en ça que l'on peut parler aussi d'une pratique holistique parce que le yoga permet vraiment de reprendre conscience de soi dans son ensemble, en fait dans un niveau physique.

Donc, le corps Moschino aussi, au niveau du mental, de l'émotionnel. C'est une pratique très, très, très globale. Les séances de yoga avec les élèves, il y a plusieurs messages qui sont transmis au cours d'une séance. Après, chacun les perçoit en fonction de ce qu'il est prêt aussi à entendre.

Mais ce que je cherche à transmettre avant tout, c'est ce qui m'a appelé dans le yoga. Quand je l'ai découvert, c'est vraiment de pouvoir être à l'écoute de soi, se respecter pleinement, respecter ses besoins, respecter ses possibilités, se détacher de toute idée de performance ou de résultat, de bien ou de mal.

Donc, ce que j'essaie de transmettre, c'est que pour être dans le yoga, il s'agit pas seulement de venir faire des postures sur un tapis, mais d'être de reconnecter à soi pour pouvoir ressentir et savoir qu'est ce qui est bon pour soi au moment où on le pratique.

Et d'un jour à l'autre, ça peut évoluer d'une personne à l'autre, ça évolue, tout change, tout bouge et c'est vraiment ce que je cherche à transmettre de pouvoir accueillir. Ça veut venir se connecter à ce qui est là pour être dans le yoga.

Alors, j'enseigne le hatha yoga, c'est l'une des pratiques les plus ancienne du yoga et on vient associer chaque posture à la respiration. On reste même dans chaque posture sur plusieurs respirations pour vraiment venir prendre le temps de se connecter à la posture de s'y installer, de rester confortablement et de pouvoir ressentir les bénéfices.

C'est une pratique plutôt assez profonde, plus lente que d'autres qui, par idée reçue, peut être associée des fois une pratique douce. Mais ce n'est pas vraiment le cas. On ne peut plus parler de profondeur. On rentre plus en profondeur dans les postures.

Il y a beaucoup d'idées préconçues sur le yoga en pensant qu'il faut être souple pour y faire du yoga, que la posture doit ressembler à absolument à telle figure très esthétique où il y a beaucoup d'idées préconçues. Beaucoup d'élèves viennent ou ont des a priori.

Même certaines personnes ont des réticences à venir pratiquer du yoga en pensant que ne seront pas à la hauteur qui n'ont pas le niveau requis. Je le répète jamais assez souvent que non. Justement, il n'y a pas de prérequis, que le yoga est fait pour tout le monde, tous les âges, tous les sexes.

L'idée, c'est vraiment de venir sur le tapis et de faire encore une fois avec ce qu'on a. Est ce qu'on peut et qu'avec la régularité de la pratique, on pourra noter une évolution? C'est avant tout pour soi qu'il faut la faire, pas pour impressionner les autres.

C'est ancré en nous d'être dans la comparaison, la compétition, la recherche d'objectifs, de résultats et le yoga. J'ai envie de dire que c'est une sorte de conditionnement de tout ça, en fait. Et justement, c'est là tout l'intérêt de ce c'est de pouvoir être content de soi, content de sa pratique parce qu'on sait pleinement écouter et pas parce

qu'on a touché ses orteils avec ses doigts au milieu, derrière la tête. C'est cela le but. Alors, avec une séance de yoga, elle se déroule en trois étapes. En premier lieu, on va marquer un petit temps de pause de relaxation initiale pour marquer le cadre de la pratique, donc prendre le temps de reconnecter la sensation physique, mentale

, émotionnelle à sa respiration. Et c'est ça qui va pouvoir entamer la pratique. Ensuite, on pratique la respiration. Les exercices de Prana Lamaze et les exercices de contrôle de la respiration. Il y a différents types d'exercice de respiration. On prend un certain temps pour ces exercices là et ensuite, on pratique les Hassanein Hassanein.

Ça veut dire posture stable et confortable. Donc là, on va pratiquer plusieurs postures, soit sur une thématique. Si le cours porte sur un thème ou plusieurs postures pour permettre à tout le corps de travailler, d'avoir une pratique globale et on termine par une relaxation finale, ça va Sanha en sanskrit, c'est à dire la posture du cadavre.

Donc c'est la notion de mettre son ego de côté et d'être juste là à déposé. Et c'est l'âme. C'est la posture qui est une posture. Ça va Sanha qui permet d'intégrer tous les bénéfices de la pratique. Donc, faire une pratique de yoga sans relaxation finale, en profiter pleinement des bénéfices, c'est une sorte de régénération du corps après

avoir travaillé dans différentes postures. Un exercice de respiration qui peut être bénéfique et surtout accessible à tous parce que la respiration, c'est le sait, le souffle de vie. Il n'y a pas de vie sans respiration et la respiration est centrale dans le yoga parce que c'est elle qui va nous permettre de nous guider dans nos postures et

de rentrer dans sa pratique. Avant de rentrer dans des exercices de prêle à la main, un peu plus avancés. La première chose, c'est de reconnecter à sa respiration et de connecter à une respiration complète. On a souvent tendance à avoir une respiration si on ne prend pas conscience de son souffle.

On a souvent tendance à voir une respiration dite superficielle, assez courte, plus au niveau thoracique, dans la partie haute du buste et en yoga. On vient chercher une respiration plus profonde pour tirer tous les bénéfices de la respiration et en premier lieu, ce que ce qu'on peut faire, c'est de se connecter à sa respiration abdominale.

On ferme les yeux, on prend le temps de ressentir sa respiration et petit à petit, on peut essayer de gonfler son ventre en imaginant que le ventre est un ballon et on va gonfler son ventre à l'inspiration et prendre le temps de le dégonfler doucement à l'expiration.

Et ça, en fait, c'est déjà un très bel exercice. En faisant travailler le diaphragme, qui est le muscle le plus important du système respiratoire et qui va venir recréer ce système de pompe, en fait, et donc de permettre aux yeux, à l'abdomen de se déployer à Linspire et de se rétracter.

Alexia Une fois qu'on est un peu plus familier avec cet exercice de respiration abdominale, on peut chercher une respiration encore plus complète en utilisant tout le système respiratoire et dans toute la partie haute du haut du corps, en partant de l'abdomen à Linspire, on laisse monter dans la poitrine.

On sent les côtes qui peuvent s'écarter, souffler un petit peu. On laisse monter jusque dans la clavicule et sur l'expiration de la même manière, on fait repartir le mouvement depuis l'abdomen. On laisse l'abdomen se dégonfler. Ensuite, la poitrine redescend, les côtes se resserrent et les clavicules, ça baisse également.

On peut s'amuser à exagérer un peu. On peut même poser les mains sur l'abdomen ou une main sur l'abdomen, une main sur la poitrine, pour être un peu plus connectée au mouvement, si besoin est. Cet exercice va se faire le plus confortablement possible, sans tension, sans forcer.

Si on sent qu'on est en tension ou qu'on force pour respirer, c'est quand il est bon de dire de relâcher un petit peu, de repartir dans sa respiration ventrale abdominale. Voilà. Alors, pour quelqu'un qui souhaiterait retrouver de l'harmonie que je pourrais conseiller, c'est dans un premier temps juste prendre le temps de s'écouter, d'accueillir ses ressentis, être en

pleine conscience de ce qui est là, l'accueillir pleinement. Et pour ça, notamment, la pratique de la méditation peut être un outil qui peut y aider en prenant juste le temps de se poser et de se connecter au moment présent et à soi même.

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