Hygiène en randonnée, mode d’emploi !

Le trek sur plusieurs jours, ça fait rêver tous les amoureux de la nature ! Mais ce type de voyage est un vrai défi pour l’hygiène intime. Alors pour ramener des bons souvenirs plutôt qu’une irritation mal placée, Anthony (@monsieurbanane sur Instagram) nous donne ses conseils. À force de randonner un peu partout, il est devenu un spécialiste de la propreté, le tout dans le respect de l’environnement. Et à la fin, il nous donne même ses derniers bons plans rando !

Hygiène en randonnée, mode d’emploi !

Au premier abord, Anthony a un peu l’air d’un ours avec sa grosse barbe. Il faut dire que Monsieur Banane sur Instagram revenait d’un trek de 17 jours. Mais en fait, c’est un vrai gentil, qui a fait de sa passion pour les longues marches un mode de vie. Le respect de l’environnement va avec le respect de l’hygiène du voyageur ! Car pour aller loin, il faut ménager son corps. Un podcast à la propreté irréprochable, proposé par Fess’nett.

Je m’appelle Anthony, plus connu sous le pseudo de Monsieur Banane sur les réseaux sociaux, spécialisé dans le voyage, l’aventure, le trek et un peu le sport maintenant parce que ça va ensemble et l’écologie au maximum, amateur de randonnées, de grosses randonnées de 10-15 jours voire plus maintenant. Comment c’est arrivé ? Je ne sais pas, je pense que c’est un amas de choses dans lesquelles j’en avais marre. A l’époque, j’étais permanent de direction d’une grande surface, donc vraiment derrière un bureau toute la journée avec les chiffres, les statistiques, comment faire pour que le client consomme plus, achète plus dans le magasin… et je pense que tout ça, j’en ai eu marre. Le jour où je suis parti, j’ai acheté un sac à dos, alors que je n’avais jamais fait ça avant, et je suis parti en Slovaquie. Je suis resté un mois et demi là-bas à bourlinguer dans le pays, et puis j’ai enchaîné avec un tour d’Europe. Je vivais sur mes économies et ce métier de créateur de contenus est venu en postant toutes ces photos de voyage.

Ce qui me plaît le plus dans les treks c’est le fait de voyager à pied, sans polluer, donc déjà je trouve ça juste parfait, et toutes les rencontres que l’on fait sur le chemin, que ce soit avec les autres randonneurs ou les habitants locaux qui vont forcément venir nous parler, parce que souvent quand on a un gros sac, la première question c’est « vous venez d’où comme ça ? ». Ça crée tout de suite un lien et on fait de super belles rencontres à chaque fois.

L’hygiène en randonnée, c’est une grosse question. Au début, je n’étais pas prêt à tout ça puisqu’au final c’est à force de voyager que l’on se rend compte des choses, des erreurs et puis aussi de la société qui évolue et des choses que l’on apprend. Au début, je partais avec des produits classiques : gel douche, shampoing que monsieur et madame Tout-le-monde ont chez eux, ce qui n’est pas du tout recommandé en trek, parce qu’au final, la mousse dans l’eau quand on se lave, pour les poissons, ce n’est pas l’idéal, soyons honnête. Donc c’est hyper important, et je trouve que c’est encore plus important justement en trek, parce que quand on part pendant 10-15 jours, on n’a pas de douche avec nous. Donc on ne peut pas se laver vraiment comme on se lave chez soi, donc on est forcément sale, on transpire toute la journée à marcher. Il y a les frottements de vêtements qui vont créer des irritations, avec la sueur en plus. Il y a forcément des saletés, des dépôts, de la terre parce qu’on se met assis par terre, qui vont pénétrer sous les vêtements. Ça c’est inévitable. Il y a les petites bêtes, les tiques et compagnie. C’est important de bien se laver, et le plus possible, en trek, que ce soit dans la rivière, dans un lac ou dans la mer, comme sur ma dernière aventure. J’avoue que la mer ce n’est pas l’idéal car c’est salé, mais il faut se laver ! Parce que ne pas se laver en trek, à la fin du trek, je ne garantis pas une petite infection ou un petit problème, ou des petits champignons !

Pour me laver en trek, ce que j’utilise le plus possible c’est des pains de savons, durs et bio au maximum. Que des ingrédients d’origine naturelle. Des savons qui ne moussent pas. Et puis, lavage classique comme si on était dans une douche sauf qu’on est dans une rivière et que n’importe qui pourrait nous croiser, et c’est arrivé plusieurs fois ! Le pain que j’ai il fait corps et shampoing, justement pour éviter d’avoir trop de poids dans le sac et d’avoir deux pains, j’en ai un qui fait tout-en-un. Sinon il y a un truc qui est super pratique et qui ne pèse rien, c’est les feuilles de savon. Les petites feuilles de savon. C’est dans des petites boîtes qui font la taille de 3-4 cm maximum, c’est ultra léger, souvent il y a 50 feuilles dedans. C’est plutôt pas mal, ça fonctionne bien. Par contre, si on fait tomber une goutte d’eau dedans, c’est fini, le produit il est mort. C’est le petit hic de ce produit-là mais sinon ça fonctionne trop bien, à la fois pour le corps, les cheveux et ça existe aussi pour laver le linge. Et ça justement je l’utilise.

Pour se laver les dents, ça, c’est évoluer avec le temps. Pareil, au début, j’utilisais un dentifrice classique, ce qui n’est pas forcément recommandé puisque le dentifrice malheureusement on ne peut pas encore l’avaler donc on est obligé de le recracher dans la nature. Ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, pour les animaux. Donc avec le temps, je suis parti sur des dentifrices bio, ingrédients naturels au maximum. Et quand on crache, ce que je conseille, c’est de prendre un peu d’eau et de le diluer, justement pour ne pas qu’un animal vienne là et vienne lécher ou ingérer quelque chose qui n’est pas forcément agréable en bouche et qui peut peut-être lui boucher quelque chose – je ne sais pas car je ne suis pas expert en animaux ! – mais je ne pense pas que ce soit bon de laisser ça comme ça par terre.

Aller aux toilettes, ça c’est vrai que c’est la grande question ! Quand j’embarque des gens avec moi à l’aventure, ils n’ont pas l’habitude et ils me posent souvent la question « mais pour les toilettes, ça va se passer comment ? ». Eh bien ça se passe derrière un arbre, derrière un rocher, caché, mais ça se passe bien ! Utilisation d’un papier toilette classique, sec, bio, biodégradable au maximum, même si c’est mieux de ne pas laisser son papier comme ça dans la nature, traîné. Et puis, papier toilette humide pour venir nettoyer tout ça après, parce que justement, comme on en parlait, on n’a pas de douche ! Donc si on se nettoie rapidement avec un papier sec, qu’on n’a pas de douche et admettons qu’on marche en trek et on se retrouve pendant 2-3 jours – c’est déjà arrivé – sans points d’eau pour se laver… c’est pas top ! Il faut quand même avoir son papier toilette humide pour venir bien nettoyer tout ça parce que c’est important, c’est de l’hygiène intime. Clairement, faut nettoyer tous les jours, et pas qu’une fois par jour, surtout en trek ! 

Alors, le papier, une fois qu’on a fait ses besoins, ne pas le jeter dans la nature, dans le sens où, souvent les chemins de randonnée, ils sont empruntés par beaucoup de randonneurs. Les chemins les plus connus, les GR, c’est encore pire, on est à la queue leu leu… si tout le monde jette son papier dans la nature, on se retrouve clairement avec des spots remplis de papiers, remplis de caca et on n’a pas envie de voir ça en tant que randonneur, on n’a pas non plus envie de tomber sur les déjections des gens, donc l’embarquer avec soi, dans un sac poubelle. Personnellement, à chaque fois que je voyage, j’ai un rouleau de petits sacs poubelles – donc petits, classiques, de salle de bain – et je mets tout dedans, c’est-à-dire mes papiers toilette, je les embarque avec moi. Prochaine poubelle : ils vont dans la poubelle. Et même au-delà du papier toilette, tout ! Même les peaux de banane, tout ce qui est organique comme ça, où on se dit que c’est biodégradable… C’est biodégradable mais le problème c’est que si tout le monde le jette dans la nature, ça ne va pas se désintégrer en 1h, donc on se retrouve sur des chemins qui sont pollués. Il faut tout embarquer, toujours.

Pour les toilettes, il faut savoir qu’il y a des sites comme Refuges.info qui sont ultra pratiques et qui donnent beaucoup d’informations, que ce soit sur les refuges, les points d’eau, mais aussi les toilettes, puisqu’il y a de plus en plus, à proximité des refuges en montagne, des toilettes sèches qui sont installées, ou classiques parfois dans des petits villages. Et c’est vrai que pour les gens qui ne sont pas à l’aise à faire leurs besoins dans la nature, c’est toujours bien d’aller checker ce site-là et des fois ça dépanne bien.

Personnellement, j’utilise quasi que des vêtements en laine de Mérinos, donc déjà il n’y a pas d’odeur de transpiration, et ça c’est quand même un plus quand on marche 10-11h par jour. Et surtout, on peut les garder pendant 3-4 jours, ça ne va rien sentir, donc ça c’est top, histoire de ne pas avoir, si je pars 17 jours, 17 t-shirts… ça n’est pas faisable. Donc il faut quand même laver ses vêtements en cours. Là, il y a les petites feuilles de savon dont je parlais, qui sont ultra pratiques. Pour laver, il en faut une seule pour 3 ou 4 vêtements, ça va faire l’affaire largement. Et puis après, c’est à l’ancienne : dans une rivière, contre un rocher, et on frotte, on frotte, on frotte. C’est vraiment à l’ancienne, mais je trouve ça trop cool et gratifiant en même temps, parce que c’est comme ça que ça passait à l’époque, et c’est quelque chose qu’aujourd’hui les gens ne se verraient plus aller frotter leur linge contre une pierre, et au final quand on le fait, c’est trop cool. Moi, j’aime bien en fait ! C’est mon élément. Mais oui, il faut laver, il faut bien s’y prendre pour laver avec la météo. Il faut bien regarder la météo pour être sûr qu’on va quand même avoir pas mal de soleil juste après derrière pour pouvoir marcher et sécher les vêtements en même temps, sinon c’est mort. Remettre ses vêtements mouillés dans le sac, c’est jamais agréable, donc il faut faire attention à ça. 

Personnellement, si je pars 3 jours à l’aventure - il y a peut-être des gens qui vont se dire « ah oui quand même ! » - les seuls vêtements qui vont être à l’intérieur de mon sac, ça va être : chaussettes et sous-vêtements de rechange, et c’est tout. Donc il y en aura trois, il n’y en aura pas plus, il n’y aura pas d’autres vêtements. Je vais partir, en fonction de la météo, sur 3 jours, ça ne risque pas de changer du tout au tout, ça dépend des zones, mais mes seuls vêtements ça va être ceux avec lesquels je vais partir. Un pantalon, un t-shirt sur moi, si c’est en automne, j’aurai peut-être un petit polaire en plus, mais c’est tout. Dans le sac, vraiment, juste sous-vêtements. Ça ne sert à rien - on y est que 3 jours - de faire un concours de mode avec trois t-shirts inutiles. Si c’est en été, pas besoin de prendre une toile de tente. Quitte à faire, autant prendre juste un hamac. On ne se charge pas trop, ça pèse 400 g, c’est pratique. Et après : réchaud, popote. Pour le gaz, pour manger, c’est ce qui va, au final, sur un trek de 3 jours, être probablement le plus lourd. Et on n’a rien besoin de plus. Ses petits produits d’hygiène, et c’est tout ! Rien de plus dans le sac. Donc là on va être sur un sac qui va faire entre 3 et 5 kg avec la nourriture, parce que forcément il faudra prendre la nourriture et l’eau, mais c’est tout. Et encore, l’eau, on peut la trouver. Donc grand max 5 kg pour 3 jours !

Si je fais le comparatif, là je reviens d’un trek de 17 jours en Corse, à l’intérieur de mon sac j’avais : 5 paires de chaussettes, 5 boxers, 3 t-shirts, 1 polaire et 1 short de rechange au cas où le mien vienne à craquer ou quoique ce soit, mais les 17 jours j’ai gardé le même short. Il y a juste un moment où on a été chez l’habitant, on a pu faire une lessive, je l’ai lavé dans la nuit, c’était sec. Ça ne sert à rien de se charger. Dans tous les cas, il faut penser que le poids du sac, une fois qu’on a fait son sac à dos, une fois qu’on le pèse, il faut qu’il fasse grand maximum 15% de notre poids. Si on est au-delà de 15%, on se fatigue pour rien, on se casse le dos, on se casse les épaules, ça tire sur les lombaires, ça sert à rien, donc c’est important de savoir. Et toujours : mettre les choses les plus lourdes, centrées contre la colonne. Et il y a beaucoup de gens que je croise en randonnée qui mettent leur toile de tente tout en bas ou tout en haut. Tout en bas, ça tire de plus en plus. Et tout en haut, pareil, tout le poids il est sur les épaules. L’idéal c’est le lourd le long de la colonne. Quand on règle bien son sac, les sangles, et qu’on l’équilibre bien, normalement quand on le met, ça passe tout seul. Si quand on le met, on se dit « wah il est lourd », il y a un problème !

Même si c’est un petit trek de 3 jours, le truc le plus important c’est de bien préparer son itinéraire en amont. Vraiment bien le checker sur internet, ne pas hésiter à aller sur plein de blogs, sur les sites qu’on connait, spécialisés dans le voyage, de regarder les plans satellite, de se renseigner sur le dénivelé pour savoir si ça va monter beaucoup et si ça va être vraiment difficile. En même temps, ne pas hésiter à chercher sur les sites de refuges s’il y a des points d’eau à proximité, ce qui est noté sur l’itinéraire, parce que ça peut toujours servir quand on n’a plus d’eau, et ça, ça arrive limite à chaque fois. On peut vite se faire avoir. Et imprimer son itinéraire, parce que souvent, dans la nature et en montagne, le réseau disparait totalement et si on n’a pas imprimé son itinéraire ou téléchargé une carte en ligne, peu importe, le mieux c’est d’imprimer puisque le téléphone… la batterie, elle peut tomber en rade. Il faut avoir son itinéraire parce que sinon on peut vite se retrouver en mode « où je suis ? » si je me suis trompé de sentier, si j’ai loupé une bifurcation, si j’ai besoin d’eau ou quoique ce soit. C’est bien d’avoir tout bien préparé en amont, et ça, peu importe que ce soit un trek de 3 jours, 10 jours… il faut le faire. 

En Corse, par exemple, je me suis retrouvé 36h sans réseau. 36h sans réseau… il peut s’en passer des choses, donc il vaut mieux quand même connaître son itinéraire avant de partir. C’est bien de partir à l’aveugle des fois, mais ce n’est pas prudent. Pas prudent du tout !

Des anecdotes à raconter sur l’hygiène ? C’est pas la plus glamour, je suis désolé… Lors d’une aventure où j’étais parti avec deux abonnés à moi, on marche et on avait croisé personne sur un chemin pendant au moins 2-3h. Vraiment aucun autre randonneur. J’avais besoin de faire mes besoins, les gros besoins en plus, et je leur ai dit « continuez de marcher et puis moi je vais faire mes besoins ». Vu qu’il n’y avait personne, je ne me suis pas senti obligé d’aller me cacher, d’aller derrière un arbre donc je suis resté ici. Et c’est à ce moment-là qu’un groupe de 5 personnes qui sont arrivées, en train de se promener, avec leur petit chien… C’est très malaisant. Ils tombent sur toi, là, accroupi, en train de faire tes besoins… Très malaisant, mais en même temps, avec le recul, drôle, et même eux, sur le coup, ils ont été sympas, ils se sont retournés et ils ont attendu. Quand je suis passé, ils m’ont dit « ne vous en faites pas, c’est des choses de la nature. Nous aussi on fait beaucoup de randonnées, ça peut arriver ! ». Mais malaisant, très malaisant !

Alors des bons plans randos à faire cet été ou même en automne, je vais en donner deux :

Un circuit qui est ultra facile, qui est accessible à tout le monde et même avec des enfants – ça c’est toujours bien et tout le monde peut le faire – c’est le Tour du Yeun Elez. C’est en Bretagne, c’est très peu connu et c’est tout un tour qui va faire à peu près 20 km, 20-25 km, donc faut déjà les faire, ça peut prendre toute la journée si on n’a pas l’habitude et puis autant prendre son temps. C’est un tour qui va passer dans des marais et des tourbières. Pendant très longtemps on va être sur des petites passerelles en bois. C’est magnifique. Les paysages, ça fait un peu penser à certains paysages du Seigneur des Anneaux, c’est très désertique. Il y a une atmosphère particulière. Il y a cette couleur de la tourbière qui donne un petit cachet au lieu, j’ai envie de dire. En faisant ce tour-là, on va monter au Saint-Michel de Brasparts. C’est une petite chapelle qui est perchée en haut d’une colline. Ça me fait souvent rire car tout le monde connaît le Mont Saint-Michel classique, qui est en Normandie, même si les bretons ne sont pas contents de ça, mais justement il y a ce Saint-Michel de Brasparts qui est en Bretagne et c’est vraiment mignon à voir. Quand on est en haut, à cette chapelle, on a une vue sur tous les marais, la tourbière et tout un grand réservoir naturel, il me semble, qui est juste magnifique. Et pas loin, il y a la forêt de Huelgoat. C’est une forêt qui est pleine de légendes. Pour les enfants, je trouve que c’est – après, voilà, il faut aimer tout ce qui mythes et légendes – mais la forêt de Huelgoat, c’est sympa à faire et c’est accessible à tout le monde. C’est plat, à part pour monter au Saint-Michel de Brasparts. Le reste du circuit, c’est plat de chez plat donc il n’y a pas de difficultés majeures. 

Et en tour, par contre, un peu plus difficile, où là il faut quand même être en bonne condition mais sur 3 jours ça se fait tranquillement, c’est la Vallée de Chaudefour, en Auvergne. Je pense que c’est un de mes endroits préférés en France en termes de randonnée-trek. C’est tout un circuit, c’est une boucle qui va passer par le Puy de Sancy. On peut faire l’ascension du Puy de Sancy qui est, à mes yeux, le plus beau sommet en Auvergne. On peut se faire en même temps une petite nuit en refuge abandonné, si on a de la chance, qu’il y a encore des places dedans parce que c’est un peu premier arrivé, premier servi, dans ce cas de figure. On peut faire vraiment un trek ultra dépaysant pendant 3 jours. Vallée de Chaudefour en Auvergne… C’est à faire et c’est super beau ! Bivouaquer au niveau du Puy de Sancy, en hauteur, avec la chaîne des volcans au loin, les lacs, un coucher de soleil parfait…  Il n’en faut pas plus pour être heureux !

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